L'administration Trump a demandé jeudi à la Cour suprême de l'autoriser à révoquer le statut de protection temporaire (TPS) qui lui interdit d'expulser quelque 350.000 Vénézuéliens.
La ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a annulé une prolongation de 18 mois de ce statut pour les Vénézuéliens, décidée par son prédécesseur démocrate Alejandro Mayorkas, et qui devait entrer en vigueur début avril.
Mais un juge fédéral de Californie (ouest) avait suspendu le 31 mars cette décision, soulignant le risque de "préjudice irréparable pour des centaines de milliers de personnes" et déplorant le "racisme" exprimé selon lui par l'assimilation de l'ensemble des bénéficiaires vénézuéliens du TPS à des criminels.

Trump propose la citoyenneté américaine aux fermiers sud-africains suite à la réforme foncière qui veut réduire les inégalités. En Afrique du Sud, les Blancs (7%) détiennent 70% des terres.
Dans son recours à la Cour suprême à majorité conservatrice, l'administration Trump dénonce "un cas typique de l'accaparement par un juge de prérogatives essentielles du pouvoir exécutif".
Le TPS protège d'une expulsion et octroie un droit de travail.
Ce statut est accordé aux immigrés dont la sécurité n'est pas assurée s'ils rentrent dans leur pays en raison de conflits, de catastrophes naturelles ou d'autres conditions "extraordinaires".
Il a largement été accordé aux Vénézuéliens sous le prédécesseur démocrate de Donald Trump, Joe Biden, car Washington considère le Venezuela de Nicolas Maduro comme un régime autoritaire.