Les habitants de Gaza ont encore été perturbés cette nuit par des raids de l'armée israélienne qui, d'après des médecins sur place, ont tué 17 Palestiniens lors d'attaques avant l'aube, un jour après qu’au moins 53 Palestiniens ont perdu la vie dans l'enclave.

Ces pertes vont de pair avec les craintes grandissantes de famine alors que le blocus total imposé par Israël sur toute aide alimentaire et humanitaire à Gaza entre dans sa huitième semaine.

Israël a déclaré qu'il n'autoriserait pas l'entrée de biens et de fournitures à Gaza tant que le Hamas n'aurait pas libéré tous les otages restants. Pour sa part, le Hamas a fait une nouvelle offre de trêve samedi au Caire, se disant prêt à un accord prévoyant la libération de tous les otages et “une trêve de cinq ans”, pour mettre fin à la guerre en cours.

Faim et désespoir à Gaza

Gaza est en proie à la faim et au désespoir, les Palestiniens luttant chaque jour pour survivre tandis que les réserves alimentaires s'amenuisent.

En raison du blocus total ordonné par Israël et de la reprise de sa guerre génocidaire contre Gaza depuis le 2 mars, les réserves ont quasiment disparu.

Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies a épuisé ses stocks de nourriture et prévient que les cantines pourraient bientôt fermer.

Des habitants déplacés comme Mohammed Abu Sanad et Aida Abu Rayala, originaires de Nuseirat, souffrent quotidiennement d'une faim déchirante.

Devant l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza, la lutte pour la survie s'intensifie alors que l'aide s'épuise et les communautés s'appuient sur des bénévoles pour leur redonner espoir face à une faim inimaginable.

Au moins 52 243 Palestiniens ont été tués et 117 639 blessés dans la guerre israélienne contre Gaza depuis son début il y a 18 mois. Le bureau des médias de Gaza a actualisé le bilan à plus de 61 700 morts, indiquant que des milliers de personnes disparues sous les décombres sont présumées mortes.

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