En présence de figures politiques telles que Sabrina Sebaihi, Akli Melouli, Marine Tondelier, Olivier Faure, ou encore Aly Diouara, Djibril Cissé, l’oncle du jeune homme, a demandé que "justice soit faite", regrettant un "traitement médiatique" qui a consisté, dans un premier temps, à évoquer un différend entre fidèles.
L’homme est également revenu sur "les réactions tardives de certains responsables politiques", se disant "à la fois triste et en colère".
Monsieur Makalou, représentant du Haut Conseil des Maliens de France, a pris la parole au nom de la communauté malienne et a affirmé que "le seul tort d’Aboubakar Cissé était de se trouver dans une mosquée […] et d’être musulman".
Qualifiant les faits "d’attentat terroriste", il a exhorté les parlementaires présents à "soutenir" le "combat qui débute" pour "que ce crime odieux soit puni et que justice soit faite".
Le jeune homme de 22 ans, Aboubakar Cissé, a été tué de 50 coups de couteau vendredi matin dans l’enceinte de la mosquée de La Grand-Combe.
L’assaillant, qui a pris la fuite après avoir laissé sa victime à l’agonie, s’est finalement rendu à la police italienne dimanche soir.
Une enquête a été ouverte pour assassinat et placée sous l’égide du parquet d’Alès.