MOYEN-ORIENT
2 min de lecture
Trump rencontre le nouveau dirigeant syrien Al-Charaa
Le président américain Trump a demandé à Al-Charaa d'assumer la responsabilité des centres de détention de Daech en Syrie, actuellement sous le contrôle du groupe terroriste PKK/YPG.
Trump rencontre le nouveau dirigeant syrien Al-Charaa
Trump rencontre le nouveau dirigeant syrien Al-Charaa / AP
14 mai 2025

En visite d'État à Riyad, Trump est devenu le premier président américain en 25 ans à rencontrer un dirigeant syrien, Ahmed Al-Charaa.


Les deux présidents, vêtus de costumes assortis, ont échangé une poignée de main lors de cette rencontre qui s’est déroulée avec la participation du prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, et, en ligne, du président turc Recep Tayyip Erdogan, principal soutien du nouveau gouvernement de Damas.


La Turquie et l'Arabie saoudite avaient toutes deux prôné la réconciliation avec la Syrie, mais cette initiative est la dernière en date à mettre Trump en porte-à-faux avec Israël, qui a exprimé son scepticisme concernant Al-Charaa et multiplié les frappes pour affaiblir les capacités militaires de son adversaire de longue date.


La Maison Blanche a indiqué que Trump avait demandé au dirigeant syrien de normaliser ses relations avec Israël en adhérant aux accords d'Abraham signés par certains États du Golfe.


Trump a également demandé à Al-Charaa d'expulser les combattants palestiniens et aux nouvelles autorités syriennes de prendre le contrôle des camps de détention des terroristes de Daech, a indiqué la Maison Blanche.


Après cette réunion qui a duré plus longtemps que prévu, une demi-heure, le président américain a souligné que les sanctions de l'ère Assad avaient été "véritablement paralysantes" pour la Syrie.


"Ce ne sera pas facile de toute façon, cela leur donne donc une bonne et solide chance, et c'était un honneur pour moi de le faire", a dit Trump lors d'un sommet des dirigeants arabes du Golfe.


Les États-Unis ont imposé des restrictions drastiques sur les transactions financières avec la Syrie pendant la brutale guerre civile et ont clairement indiqué qu'ils utiliseraient des sanctions pour punir toute personne impliquée dans la reconstruction tant qu'Al-Assad resterait au pouvoir sans rendre de comptes pour les atrocités commises.


Trump n'a donné aucune indication que les États-Unis retireraient la Syrie de leur liste noire des États soutenant le terrorisme – une désignation datant de 1979 pour son soutien aux combattants palestiniens.


Un cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier, la veille de l'investiture de Trump, a été conclu entre Israël et le Hamas sous la médiation du Qatar, avec l'Égypte et des États-Unis. 


Israël a rompu le cessez-le-feu et a promis une nouvelle offensive pour "en finir avec le Hamas". Il a bloqué toute aide humanitaire à Gaza pendant plus de deux mois, suscitant des craintes de famine imminente.


Jetez un coup d'œil sur TRT Global. Partagez vos retours !
Contact us