Neuf de ces victimes ont été tuées dans une maison du camp de réfugiés d'Al-Bureij (centre), a indiqué Mohammed al-Moughayir, un responsable de cet organisation de premiers secours.
Sur les lieux, des images montrent des Gazaouis fouillant les ruines du bâtiment touché à la recherche de victimes.
Des militants de la Flottille de la liberté affirment qu'un de leurs navires chargés d'aide à Gaza a été attaqué par des drones israéliens dans les eaux internationales, provoquant des incendies et des brèches.
Six autres personnes ont été tuées dans une frappe visant la maison de la famille Al-Masri dans la ville de Beit Lahia (au nord), selon M. Moughayir.
Dans la ville de Gaza (nord), un bombardement sur une cuisine communautaire a coûté la vie à six autres personnes, a rapporté la Défense civile.
Dans l'ensemble de la bande de Gaza, au moins 21 autres décès ont été signalés dans des attaques similaires, selon elle.
L'armée israélienne a repris ses bombardements et son offensive sur la bande de Gaza le 18 mars, mettant fin à deux mois de trêve avec le Hamas.
Israël a coupé depuis le 2 mars l'entrée de toute aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Depuis lors, l'ONU appelle sans succès Israël à rouvrir le territoire à l'aide humanitaire, vitale pour la population confrontée à une situation humanitaire catastrophique, et exposée à la famine selon des responsables onusiens.

"Le monde assiste sur ses écrans à un génocide en direct" commis par Israël dans la bande de Gaza, a dénoncé la secrétaire générale d'Amnesty International, Agnès Callamard.
Les opérations humanitaires à Gaza sont "au bord de l'effondrement total", a mis en garde vendredi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Le directeur des urgences de l'Organisation mondiale de la Santé, Mike Ryan, a quant à lui qualifié la situation dans le territoire à Gaza d'" abomination".
La campagne meurtrière israélienne a fait au moins 52.418 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon des chiffres du ministère de la Santé de Gaza, jugés fiables par l'ONU.