Dans le même temps, l’ambassadrice israélienne à Londres, Tzipi Hotovely, a été convoquée par le ministère britannique des Affaires étrangères.
Par ailleurs, Londres a imposé des sanctions à l'égard de colons israéliens pour des violences en Cisjordanie. Trois Israéliens, deux avant-postes illégaux, ainsi que deux organisations soutenant les attaques contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée figurent sur cette liste de sanctions.
D’après le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, les actions d'Israël sont "moralement injustifiables et totalement disproportionnées.” “Quoi qu'Israël affirme, ce n'est pas ainsi qu'on ramène des otages chez eux", a-t-il déclaré..
"Nous avons déjà suspendu les ventes d'armes à Israël qui pourraient être utilisées dans sa guerre contre Gaza", a-t-il précisé.
“Pressions extérieures”
Israël a dénoncé la décision du gouvernement britannique de suspendre les négociations d'un accord de libre-échange et d'imposer des sanctions aux colons illégaux pour violences contre les Palestiniens.
"Même avant l'annonce d'aujourd'hui, les négociations sur un accord de libre-échange n'avançaient absolument pas sous l'égide du gouvernement britannique actuel", a déclaré le ministère israélien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Il a également qualifié les sanctions britanniques d'"injustifiées et regrettables".
"Les pressions extérieures ne détourneront pas Israël de sa voie, qui est de défendre son existence et sa sécurité contre des ennemis qui cherchent à le détruire. [...] Si, en raison de son obsession anti-israélienne et de considérations politiques internes, le gouvernement britannique est prêt à nuire à l'économie britannique, c'est son droit", poursuit le communiqué.
Risque de famine
D’après un rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), publié le 12 mai, le territoire côtier est confronté à un "risque critique de famine".
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé,Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti lundi, que "deux millions de personnes [sont] affamées" à Gaza, alors que des "tonnes de nourriture sont bloquées à la frontière".
