L’agence de presse palestinienne insiste sur le fait que les 60 victimes des frappes israéliennes sont pour la plupart des femmes et des enfants. Hier, lundi, ce sont près de 100 personnes qui ont été tuées. Les camps de déplacés qui vivent sous les tentes ne sont pas non plus épargnés par les bombardements.
L’armée israélienne poursuit également sa destruction des derniers centres de soins en fonctionnement. Elle a ciblé les générateurs de l’hôpital indonésien au nord de Gaza selon l’agence Anadolu. Un incendie important s’y est, ensuite, déclaré. Suite à cette frappe, l’établissement ne dispose plus d'électricité.
L’hôpital Sheikh Hamad bin Khalifa Al Thani situé au nord de Gaza et financé par le Qatar a également été touché par des bombardements. Doha a immédiatement condamné cette frappe aérienne.
Un génocide que Trump n’assume pas ?
Après 19 mois, l’Occident montre des marques d’impatience face à la stratégie génocidaire de Netanyahu.
Emmanuel Macron, Keir Starmer et Mark Carney ont prévenu lundi qu'ils ne resteraient "pas les bras croisés" face aux "actions scandaleuses" du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu à Gaza. Ils ont même menacé de "mesures concrètes" s'il ne cesse pas son offensive militaire et ne débloque pas l'aide humanitaire.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réagi à la condamnation par ces trois pays de l'offensive militaire sur Gaza estimant qu'ils offrent ainsi une "immense récompense" au Hamas."
Le Washington Post rapporte, dans ce contexte, que les Etats-Unis pourraient “abandonner” Israël si la guerre continue, reprenant les dires de proches du président américain.
Neuf camions d'aide humanitaire des Nations unies ont été autorisés à entrer lundi dans la bande de Gaza, a annoncé le chef des opérations humanitaires de l'ONU Tom Fletcher, évoquant une "goutte d'eau dans l'océan" après plus de 11semaines de blocus
Donald Trump souhaite obtenir un cessez-le-feu que Benjamin Netanyahu refuse toujours. Le Président américain paraît, lui aussi, montrer des signes d’impatience. Le Premier ministre israélien assume au contraire pleinement la reprise des opérations militaires à plus grande échelle. En effet, il a annoncé lundi l’occupation permanente de Gaza.
La source américaine interrogée par le Washington Post insiste sur le fait que Netanyahu a les moyens de stopper cette guerre quand il le veut.
Quelques camions d’aide ont été autorisés lundi à entrer dans Gaza, mais ils représentent “une goutte d’eau” a commenté l’ONU, puisque la bande de Gaza compte plus de 2 millions d’habitants.
Pour rappel, 97 000 Palestiniens ont été déplacés ces 4 derniers pour une énième fois, selon l’Organisation mondiale de la migration. Dans ce contexte, l’OIM condamne les déplacements forcés récurrents imposés par l’armée israélienne et réclame un cessez-le-feu immédiat..